Bon, évidemment, ce n'est pas le téléphone que j'utilise... Disons déjà que je suis téléphonophobique, que je n'ai donc (évidemment) pas de portable, et que le "vrai" téléphone est enterré au fond d'un placard et pas digne d'être dessiné. Ce vieil objet est tellement plus intéressant!
Renseignements pris (si ça vous intéresse) c'est le modèle 1924 de la Société Industrielle des Téléphones à Paris.
J'avais déjà essayé de le dessiner et de le peindre, mais le résultat (aquarelle) s'était révélé désastreux (trop de noir et mauvaise gestion de la lumière). J'ai donc décidé pour cet exercice de ne pas utiliser d'aquarelle mais de me contenter du dessin.
Ce que je n'avais pas prévu, c'est que je me laisserais entraîner par mon stylo: de quelques ombres destinées à donner du volume, je me suis retrouvée à "hachurer furieusement", ce qui a donné ce résultat. Finalement, ce n'est pas si mal, car ça colle bien avec le look "années vingt/trente" de l'objet.
Comme les pots, mugs et verres, la partie saillante portant le cadran m'a donné du fil à retordre, ce qui donne une drôle d'allure au cadran qui a, du coup, une perspective bizarroïde.
Par contre, les deux extrémités du combiné sont correctement rendues, malgré le fait (qui paraît étrange) que l'extrémité au premier plan est plus petite que celle à l'arrière-plan. Mais c'est effectivement le cas dans la réalité: écouteur riquiqui au 1er plan et microphone démesuré au fond.
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